Commencer le karaté
Quel est l’équipement nécessaire ?
Commencer le karaté demande un investissement raisonnable : un keikogi, une ceinture blanche et la volonté de venir s’entraîner régulièrement (au moins deux fois par semaine si on veut progresser).
Quels sont les bénéfices pour la santé ?
Le karaté peut être très bénéfique pour la santé avec une pratique adaptée.
De manière générale, le karaté va faire appel à la coordination et l’équilibre. Selon l’âge, la pratique du karaté va apporter des bienfaits spécifiques.
Chez l’enfant, il permet le travail de la latéralisation et de la précision des gestes. Le travail à deux ou en groupe lors des entraînements permet de développer les relations sociales.
Chez l’adolescent et le jeune adulte, le karaté peut avoir des vertus éducatives : il permet de canaliser la volonté et l’énergie, tout en apprenant à perdre, à gagner et surtout à respecter les règles du jeu.
A partir d’environ 40 ans, il permet un entretien physique. Enfin, lorsqu’on avance en âge, la pratique des katas (forme martiale du karaté) est quasiment un traitement du vieillissement neurologique et musculaire. Chez les personnes âgées, la pratique du karaté entretient l’équilibre et la masse musculaire : c’est un moyen de prévention des chutes et par la même des fractures, notamment celle du col du fémur.
Quelles sont les limites d’âge ?
Les enfants peuvent débuter le karaté dès l’âge de 6 ans. A partir de 8 ou 9 ans, ils peuvent acquérir des notions de compétition, avec des katas et du travail à deux. Ils sont évalués en fin d’année (passage de grades). La compétition réelle ne commence que vers l’âge de 11 à 12 ans.
Il est rare de pratiquer la compétition à un haut niveau au-delà de 30 ans. On peut continuer les combats traditionnels ou libre ensuite, lors d’assauts souples. Quant à la pratique des kihons et des katas, il n’y a pas de limite d’âge supérieur.
Le karaté au Feminin
La pratique des femmes en karaté est récente. Cependant, le karaté est un art martial adapté à la pratique des femmes, souvent plus souple et plus rapide que celle des hommes. Les entraînements sont mixtes et les femmes développent leur propre karaté pour faire face à n’importe quel adversaire. Maître Ohshima insiste sur le fait que les femmes doivent pratiquer en recherchant une efficacité réelle. Elle doivent travailler particulièrement les techniques qui peuvent leur permettre de se défendre contre un adversaire beaucoup plus puissant.
Quelles sont les contre-indications à la pratique du karaté ?
Il existe deux pratiques différentes du karaté : en salle et en compétition. Pour la pratique en salle, les contre-indications sont celles de tout sport. Pour assurer une pratique sereine, un certificat médical est demandé en début de saison à chaque pratiquant. En ce qui concerne la pratique du karaté en compétition, les contre-indications sont plus strictes, les athlètes de haut niveau par exemple suivent des examens plus poussés, afin de déceler notamment les troubles du rythme cardiaque.
Quels sont les traumatismes les plus fréquents ?
Pour la pratique des katas, il n’existe quasiment pas de risques de traumatisme, notamment musculaire, à partir du moment où les surfaces utilisées sont stables et de bonne qualité.
Lors de combats, 80% des traumatismes concernent la face : lésions au niveau des lèvres, du nez, plus rarement l’œil ou l’oreille. Ils sont dus à des coups accidentels et sont rares.
Les traumatismes musculaires ne sont pas rares, mais se limitent souvent à des hématomes. Au karaté, il y a très peu d’entorses ou de lésions articulaires au niveau des chevilles, des genoux, des épaules ou du cou. Parfois, il peut se produire des lésions au niveau de la main : entorses ou fractures des doigts.