Stages techniques et stages spéciaux
Notre style se caractérise par l’existence de stages dits « spéciaux » (Gasshuku en japonais). Ils sont présents dans toutes les associations nationales Shotokan Ohshima : au Canada, aux Etats-Unis, en Suisse, en Belgique… Concernant la France, il y a 5 stages de ce type dans l’année : un pour chaque quart du pays, plus un stage national organisé à Vichy. Initialement organisés sur 7 jours au Japon, ils sont désormais réduits à 4 jours.
Le stage débute par les retrouvailles, la veille au soir. Les participants viennent des quatre coins de la France. Certains arrivent dans le courant de la nuit. Les participants entrent dans le vif du sujet le lendemain matin : lever au petit matin ! Les cours s’enchainent alors à raison de trois cours minimum par jours (5h00, 14h00, 21h00…. ). Le but d’un stage spécial est de forcer ses participants à se dépasser physiquement et mentalement. Le travail pour améliorer sa technique se fait lors de tous les autres stages, qualifiés à juste titre de «stages techniques».
C’est une épreuve physique (résistance à l’effort, à la fatigue qui s’accumule). Il y a des cours ou l’on effectue par exemple 1 200 techniques, ou encore 80 katas.
C’est une épreuve également mentale : les deux épreuves les plus redoutées sont sans nul doute le « kibadachi » (posture du cavalier) immobile pendant 1h30, et le « sambon kumité » (1h30 heure de combat conventionnel qui se finit pour les gradés d’une demi-heure d’attaques au niveau visage).
Les stagiaires suivent également un entraînement particulier : 1 000 oizuki dans le noir et en silence. Ce cours est un hommage aux pratiquants d’Okinawa aux temps où ils devaient pratiquer discrètement voire secrètement la nuit.
Si le stage spécial est une épreuve redoutable, ses participants commencent et finissent tous ensemble, quels que soient les grades, le genre, ou l’âge.
Les stages techniques, quant à eux, sont donc moins intenses et portent sur un thème particulier, généralement via l’enchaînement de deux ou trois entrainements sur un week-end, et dirigés par les plus gradés de l’association nationale France Shotokan.
On peut par ailleurs noter que les deux types de stages respectent aussi le principe de bénévolat des instructeurs.
Vous pouvez trouver des retours dans les Actualités.
Source : France Shotokan Caen (AGC)